Dans un marché où les ventes enchaînent les records et les prix ne cessent de grimper, les besoins en agents immobiliers se multiplient.
Dans un marché où les ventes enchaînent les records et les prix ne cessent de grimper, les besoins en agents immobiliers se multiplient.
Un marché en plein boom et des prix qui grimpent: l’immobilier a de quoi attirer les futures recrues.
La dernière étude du réseau social professionnel LinkedIn le prouve. La plateforme a sélectionné l’ensemble de ses membres dont le profil public affiche un poste à temps plein à pourvoir en France au cours des cinq dernières années. Pour chaque métier, LinkedIn a calculé les taux de recrutement et de croissance annuels pour identifier les 15 métiers plus recherchés.
Le résultat est sans appel: 14 d’entre eux sont liés à l’univers tech. Isolé au milieu des «délégués à la protection des données», «ingénieurs en intelligence artificielle», «community manager» ou encore «spécialiste en cybersécurité», le seul métier qui ne fait pas partie de cet univers, est, à la surprise générale, celui d’...agent immobilier.
La profession, très souvent décriée par l’opinion publique pour ses honoraires jugés trop élevés, a même réussi la performance d’obtenir la troisième place. «Grâce à des taux d’emprunt attractifs, un record de 31 milliards d’euros a été investi sur le marché immobilier français en 2018 (23 milliards d’euros en 2019 à fin septembre selon Savills). Cette hausse des investissements s’accompagne d’un besoin accru d’agents immobiliers, l’un des trois métiers à la plus forte croissance», explique LinkedIn.
L’étude confirme également un a priori que l’opinion a souvent de la profession: les agents sont plus des vendeurs que des conseillers. La preuve avec les anciens postes occupés par les futurs agents immobiliers: ils étaient commerciaux, agents commerciaux, attachés commerciaux ou encore directeurs de magasin, selon LinkedIn. Les réseaux immobiliers savent qu’avec la hausse des prix, ils peuvent gagner beaucoup d’argent. D’où sans doute le choix de faire appel à des commerciaux.
Source : Le Figaro - Voir l’article