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La Grosse pomme vient d’appliquer une législation particulièrement restrictive sur les locations touristiques.

New York interdit les locations Airbnb de moins de 30 jours

Peut-on encore parler de locations touristiques de courte durée? À New York, les locations de type Airbnb sont interdites quand leur durée est inférieure à 30 jours, comme le signale le média francophone new-yorkais cnewyork. La ville applique sans doute l’une des législations les plus restrictives au monde visant à faire retourner ces logements sur le marché des appartements destinés aux New Yorkais qui vivent et travaillent sur place. De quoi faire passer pour une aimable plaisanterie la guerre que livre Paris aux multipropriétaires utilisant illégalement ce type de location ou encore la lutte contre les locations de plus de 120 jours par an. Ou même celle de Londres, où les locations sont limitées à 90 jours.

Après une longue bataille judiciaire et plusieurs procès perdus, Airbnb et les autres plateformes de location devront appliquer ces règles très contraignantes. Seulement deux familles d’exceptions seront tolérées: les appartements de «classe B» situés dans des immeubles, correspondant à ceux qui sont classés en surface commerciale en France et concernant des locaux exclusivement consacrés à la location touristique. Quant aux logements de particuliers, la seule façon de les louer pour moins d’un mois, c’est de ne mettre à disposition des touristes qu’une partie de son logement, le propriétaire devant rester sur place. Et la bonne application de ces règles sera contrôlée par un organisme dédié: l’Office of Special Enforcement (OSE).

Location d’une partie du logement autorisée

De quoi se demander si les nombreuses réglementations, en France et ailleurs, visant à restreindre ces locations touristiques ne vont pas continuer à se renforcer. Certaines communes, comme La Baule, empêchent déjà les propriétaires de louer plus de deux biens. Et d’autres, à la manière des Sables d’Olonne ou de Saint-Malo appliquent des quotas par quartier. Annecy avait choisi la même approche mais son dispositif a été retoqué par le tribunal administratif de Grenoble, cet été.

 

Source : Le Figaro, par Jean-Bernard Litzler

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