Le centre ville de Perpignan en mouvement

Dans le Journal de Perpignan de septembre, Jean-Marc Pujol, maire, présente sa vision et ses projets pour le cœur de ville de Perpignan.

« Le coeur de ville est fondamental pour le développement de Perpignan et il est notre priorité. »

« Nous avons lancé sans tarder un programme d’investissements rarement égalé.

Pour Saint-Mathieu :

• la modernisation et l’agrandissement du Conservatoire sur le site actuel (9 millions d’euros. Etendu (+ 2700 m²) et modernisé, le Conservatoire rue des Jotglars accueille 1400 élèves et 150 personnels.
• l’installation des services de l’état-civil dans les locaux de l’ancienne Maison de l’Emploi (rue Cartelet)
• l’embellissement des Allées Bausil qui préfigure pour l’année prochaine la réfection de la rue Foch
• la restauration de l’Eglise Saint-Mathieu et de l’Eglise Saint-jacques
• le projet de restauration du Couvent des Clarisses

Pour le centre-ville :

• la création d’un grand Musée d’Art (10 millions d’euros) au Pont d’En Vestit
• réfection du parvis de la Cathédrale,démolition prochaine de l’ancien presbytère pour une ouverture vers le Campo Santo,
• finition de la restauration de la Casa Xanxo.

Pour Saint-Jacques :

• l’installation des filières Masters de l’Université de Perpignan dans un nouveau bâtiment près de la Mediathèque et dans l’ancien Couvent Saint-Sauveur, mais aussi dans l’ancienne Bourse du Travail.
• l’installation des objets de la Procession de la Sanch dans l’ancien Evêché qui va être totalement restauré
• l’installation des Archives de la ville et de l’agglomération dans l’ancienne caserne Mangin

Autant de projets qui sont lancés. »

Le JDP : On se rend compte que dans certaines rues, nombre de commerces sont fermés, comment l’expliquez-vous ?

« C’est un problème qui est essentiellement lié au montant des loyers ou des fonds de commerce. Nous aurions encore plus d’implantations de nouveaux commerçants si les prix étaient conformes au prix du marché aujourd’hui, notamment pour les rues de la Fusterie, des Augustins et de l’Argenterie. Les surfaces commerciales ne peuvent plus se vendre au même prix qu’il y a 10 ans. »

Le JDP : C’est donc une fatalité que de voir ces commerces fermés ? La collectivité ne peut-elle rien faire ?

« Cela n’est pas de la compétence de la Ville évidemment, mais comme je ne peux me résoudre à cette situation, j’ai pris la mesure du problème et j’ai mobilisé les services de l’Agglomération et de la Ville sur cette question. Je souhaite reconquérir ces rues et cela passe par un plan d’ensemble de restructuration, de réhabilitation, de redynamisation. Je suis déjà en contact avec plusieurs propriétaires pour acheter les murs des fonds de commerce (maîtriser les surfaces est indispensable). Nous avons déposé durant l’été un dossier de demande de subventions FISAC (Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce). Les rues Foch, des Augustins, de la Fusterie, seront réhabilitées et nous faciliterons l’installation de commerçants en fonction d’une thématique précise. Je pense que ces rues peuvent retrouver une nouvelle dynamique mais uniquement parce que la collectivité s’implique. L’installation de l’Université en cœur de ville, de nouveaux services publics rue Zola, vont également permettre de créer une nouvelle zone de chalandise. »