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« La crise aura fait disparaitre 1400 agences immobilières d’ici la fin 2024 », Loïc Cantin (FNAIM)

Dans cet épisode de « Mon Podcast Immo » enregistré en live du Congrès FNAIM, Ariane Artinian reçoit Loïc Cantin, Président de la FNAIM depuis tout juste un an.

 

« En un an, la conjoncture a beaucoup évolué. Elle est particulièrement compliquée. Nous restons optimistes. Les professionnels ont toujours grandi durant les crises. En réalité, une crise, on en profite, on corrige les excès. On donne une nouvelle dynamique, une nouvelle trajectoire au marché. De toute façon, ce retournement du marché était prévisible. On ne pouvait pas continuer à vivre sur une décélération des taux d’intérêt. Nous avons atterri à 0, 72 %. On ne peut pas toucher le plancher et voir, comme certains l’ont cru, des taux d’intérêts négatifs. À un moment tout a une fin. »

La catastrophe immobilière

Pour Loïc Cantin, la catastrophe prévisible est arrivée. Ce qui le choque, c’est qu’elle a touché le marché en un temps record, le laissant à plat, exsangue. Terrible pour les Français et les professionnels de l’immobilier,

Beaucoup d’agences immobilières, celles qui pratiquent la mono-activité sont très fragilisées depuis un an. Loïc Cantin l’assure : les professionnels doivent s’organiser et revenir aux fondamentaux du métier. « Avec beaucoup d’offres et peu de demandes, ils doivent plus que jamais accompagner, rassurer ses clients, leur prodiguer tous les conseils, juridiques, fiscaux, et les renseigner sur la Loi Climat & Résilience... »

Les vrais professionnels resteront

Le président de la FNAIM évoque aussi la fermeture d’agences immobilières : 867 à fin octobre 2023. Et livre ses pronostics : « En sortie de crise des subprimes, 1400 immobilières avaient fermé leurs portes. Ce niveau sera atteint avant la fin 2024. »

Faut-il s’alarmer pour autant ? « Non, le marché repart toujours ! Une crise est là pour contrôler ses excès, ses errements. Les agents immobiliers ont de l’avenir, en tout cas ceux qui se donneront la peine d’être à la hauteur de leur métier. Mais il n’y a plus de place pour l’amateurisme. »

Et de conclure : « L’immobilier n’est pas un Eldorado. Il appartient aux vrais professionnels. En 2024/2025, on ne lâche rien. Il faut croire en nos forces. »

 

Source : MySweetImmo, par Olivia Delage

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