L'activité des P.O. 3 ème trimestre
Le nombre de transactions dans le département suit la tendance nationale. Selon la FNAIM et les notaires, le volume des transactions au 3ème trimestre 2012 accuse une baisse de l'ordre de 15% (hors Paris et Ile de France en chute libre).
Pour les P.O. l'estimation donnée par le CGEDD est de -13%.
Il s'agit des ventes "actées". Sur le terrain, le nombre de compromis signés depuis la rentrée de Septembre fait craindre un cumul en fin d'année beaucoup plus bas.
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Chez nous comme ailleurs, le manque d'activité a pour principale cause l'écart trop important entre les prix demandés par les vendeurs et les prix acceptables par les acheteurs.
Ces derniers semblent mieux informés que les vendeurs sur l'évolution du marché et la tendance à la baisse des prix. Ils se mettent donc en repli jusqu'à ce que le prix des biens convoités arrivent au niveau attendu.
Ce n'est pas forcément par volonté de "faire une meilleure affaire". Les exigences des banques pour l'octroi de prêts immobiliers (apport, revenus) obligent les acquéreurs qui ont recours à l'emprunt à réviser leurs budgets d'achat à la baisse.
Ceux qui paient comptant, au fait de ces difficultés de financement, se sentent en telle position de force qu'ils négocient hardiment.
Attentisme généralisé
La demande est toujours présente pour l'acquisition d'une résidence principale. Les primo-accédants sont, pour le moment, plutôt écartés du jeu par l'attitude des banques.
Chez les secundo-accédants, certains attendent que le marché se ré-équilibre, d'autres ont compris qu'un écart de prix sur la vente de leur bien sera récupéré sur leur nouvel achat.
Enfin, le blocage est complet sur le marché de la résidence secondaire et celui de l'investissement locatif, notamment dans l'attente de clarification par le gouvernement de sa politique en matière de logement, comme des règles du jeu fiscales à venir.