Moral immobilier des ménages : les acquéreurs reprennent confiance !
Selon la 9ème vague de l'Indice du Moral Immobilier, le nombre de candidats à l’acquisition remonte à 3 millions en janvier 2013, prenant à contre-pied les prédictions de repli du marché immobilier.
L’enquête a été réalisée sur un échantillon représentatif de 1.819 personnes cherchant à acquérir un logement d’ici à 1 an, interrogés du 25 au 31 janvier 2013.
Le nombre d’acheteurs potentiels remonte à 3 millions en janvier 2013, à comparer à 2,5 millions en octobre 2012. Ce rebond est largement tiré par les candidats à l’accession franciliens. Du côté de l’offre, le nombre de vendeurs reste stable à 2 millions. Aussi, l’ensemble du marché reste tendu, faute de biens correspondant aux attentes. Pour 56% des acquéreurs, le choix de biens reste limité sur le marché alors que 60% trouvent les délais longs pour trouver un bien qui leur correspond.
En janvier 2013, les candidats à l’accession affichent un optimisme croissant au sujet des conditions d’acquisition d’un bien immobilier. Ils sont 61% à penser que le moment est propice à l’achat, à comparer à 37% en janvier 2012. Cette perception est largement due à la baisse des taux d’intérêt en deçà de leurs niveaux planchers de 2010. 77% pensent que les taux sont attractifs, à comparer à 24% un an plus tôt. Les conditions de crédit restent néanmoins sources d’inquiétude : 48% d’entre eux trouvent les prêts difficiles à obtenir.
Alors qu’en janvier 2012, 45% des acquéreurs attendaient une hausse des prix, ils ne sont plus que 8% en janvier 2013. 51% continuent à attendre une baisse dans les 6 prochains mois. Parmi eux, 37% anticipent une baisse des prix de moins de 5%, autant prévoient une baisse entre 5 et 10% et 21% envisagent une baisse des prix de plus de 10%. Les acquéreurs sont toujours tentés d’attendre une nouvelle baisse des prix, néanmoins leur perception est moins sombre que l’année dernière.
En effet, lorsqu’on les interroge sur la concrétisation de leur projet immobilier dans les 6 prochains mois, la prudence reste de mise : seuls 56% croient vraiment en son aboutissement. Un tiers est plus sceptique, freiné par les prix élevés du marché (69%) et la crainte de ne pas trouver de biens correspondants à leurs attentes (53%). Les autres facteurs susceptibles de les ralentir sont les difficultés à vendre leur bien avant d’acheter (20%), des critères d’octroi de crédit trop restrictifs (18%), un changement dans leur situation professionnelle (14%) et, dans une moindre mesure, une remontée des taux d’intérêt (11%).
Source : www.logic-immo.com et Mon immeuble